La spiruline, notre alliée au printemps avec l'arrivée du soleil
Les beaux jours sont là et avec eux le soleil, qui réchauffe le coeur et l'esprit, mais dont les effets sur notre peau peuvent être problématiques
La pratique du jeûne n'est pas née de la dernière pluie. De nombreuses religions la conseillent depuis des siècles. Tombée dans l'oubli pour certains, elle redevient très tendance aujourd'hui, mais s'accompagne de craintes. Voici quelques vérités du jeûne :
C'est manger trois fois par jour qui n'est pas naturel. D'autant que les horaires de ces trois repas obéissent à des rythmes sociaux plutôt qu'à des rythmes biologiques. L'être humain pourrait tout à fait manger deux, ou même un seul repas par jour selon son biorythme. Le petitdéjeuner, contrairement à ce que l'on entend souvent dire, n'est pas essentiel à une bonne santé. Beaucoup se forcent à manger le matin alors qu'ils n'ont pas faim. C'est bien dommage car le foie peut fabriquer le glucose nécessaire au bon fonctionnement du cerveau et du corps sans attendre que l'on mange pour cela.
Peur de l'hypoglycémie ? Nos ancêtres chasssaient, cueillaient et marchaient tout en ne mangeant que par intermittence. Notre organisme parvient à s'adapter et à continuer à vivre. Il s'adapte d'ailleurs beaucoup mieux à l'absence qu'à l'excès de nourriture ! Lors de nos stages de jeûne encadré, une ctivité physique douce est maintenue (randonnée, Pilates, étirements, aquagym, etc...). Il peut arriver que le 2e ou le 3e jour soit éprouvant, avec parfois des maux de tête, des nausées ou une faiblesse musculaire. Mais ces symptômes ne sont que passagers et rapidement le métabolisme change sa manière de fonctionner et l'énergie revient. Pendant le jeûne la glycémie est stable. Le foie produit des corps cétoniques pour remplacer le sucre en puisant dans les graisses. En comprenant cela on réalise à quel point l'expression « il faut manger pour prendre des forces » a peu de sens.
Beaucoup de gens déclarent : « Je suis incapable de sauter un repas, comment pourrais-je jeûner une semaine c'est impossible ! » Pourtant même les adeptes de bonne bouffe peuvent jeûner sans craquer. Le jeûne dans ce cas est même un excellent outil pour vous aider à prendre conscience de vos besoins nutritionnels réels. Ce n'est pas un régime minceur, juste un moyen de rééquilibrer ses apports en nutriments. Pendant le jeûne la faim disparaît car l'organisme, qui fonctionne alors grâce aux réserves de graisse et aux corps cétoniques, cesse de vous réclamer le sucre que vous lui apportez généralement par la nourriture.
Le corps a des réserves suffisantes pour tenir lors d'un jeûne de plusieurs jours. Par ailleurs nos besoins en nutriments pendant le jeûne sont diminués car la synthèse des sucs digestifs est réduite.
Au début du jeûne on perd un petit peu de masse musculaire, mais elle se stabilise dès que le corps puise dans ses graisses pour produire de l'énergie. La perte de muscle au cours d'une semaine de jeûne ne dépasse pas les 3% et se compense rapidement, dès que l'on se réalimente. Les activités physiques douces pratiquées pendant le jeûne permettent aussi de conserver la masse musculaire.
L'hormone de la faim tend à diminuer chez les personnes qui pratiquent régulièrement le jeûne, contrairement à celles qui suivent des régimes restrictifs. En sortant d'un jeûne, on ne se précipite pas sur la nourriture. On retourne progressivement à une alimentation normale et le stockage n'est donc pas excessif.