La spiruline, notre alliée au printemps avec l'arrivée du soleil
Les beaux jours sont là et avec eux le soleil, qui réchauffe le coeur et l'esprit, mais dont les effets sur notre peau peuvent être problématiques
Manger vivant, c'est manger cru, germé, lacto-fermenté ou séché, pour consommer un maximum de vitamines, d'oligo-éléments, de minéraux,* d'antioxydants ou encore d'enzymes ... En éliminant la phase de cuisson des aliments, vous en conservez toutes les valeurs nutritives normalement détruites par la chaleur, et vous évitez également d'altérer les micro-nutriments présents et d'intoxiquer votre organisme. La digestion est ainsi stimulée, l'intestin nettoyé et l'organisme protégé.
Il y a environ 10000 ans, commencent l'élevage et l'agriculture. Ce passage du paléolithique au néolithique se traduit par plusieurs bouleversements alimentaires chez l'homme, qui se met à consommer du lait et des céréales, et dont la cuisine devient de plus en plus élaborée.
Si la cuisson a permis à l'époque de survivre à la disette, elle n'est pas pour autant sans nuisance. Celle-ci dénature les aliments et les
transforme. On peut le constater rien qu'au changement de goût très important d'un aliment lorsqu'il est cuit.
En 1916, un chimiste aromaticien du nom de Maillard a isolé les substances qui donnent aux aliments cuits leurs saveurs caractéristiques. Ces
molécules apparaissent dès qu'on chauffe un aliment, même à température modérée. Maillard les administra à des rats avec pour conséquence
des reins hypertrophiés et des foies nécrosés.
Dans la simple pomme de terre grillée, on a pu dénombrer déjà 450 substances dérivées de toutes sortes. On en a étudié une bonne
cinquantaine, qui se sont révélées soit peroxydantes, soit antioxydantes, soit toxiques, voire mutagènes, et susceptibles de provoquer des
cancers.
La cuisson permet souvent de consommer des aliments qui ne seraient pas mangeables à l'état cru. On cuit nos aliments aujourd'hui dans l'objectif d'en améliorer la saveur ou la consistance. Or ce changement de saveur ou de consistance va justement de pair avec des transformations moléculaires néfastes à notre santé. Peut-être faudrait-il alors éviter d'ingérer des aliments qui ne sont pas mangeables à l'état naturel...
L'alimentation cuite modifie les données chimiques du contenu gastro-intestinal. Elle induit la pénétration de myriades de molécules anormales dans l'organisme, compromettant ainsi le fonctionnement du système immunitaire et permettant aux maladies de se développer. Avec une alimentation vivante, sans molécules étrangères à la génétique de notre organisme, toute infection reste contrôlée. On peut observer cela dans la nature chez les animaux dont l'alimentation est encore originelle. Le renard, le chamois ou les oiseaux ont-ils le rhume ou des bronchites en hiver ? Et bien non, car un équilibre existe entre le microbe et l'organisme. Les germes ne prolifèrent que lorsque le potentiel immunologique est insuffisant. En d'autres termes, plus vous mangerez cru, moins vous serez malades.
Nos tissus sont essentiellement constitués de protéines, formées par la réunion d'acides aminés. Nous avons donc besoin de protéines mais il est capital que les protéines alimentaires que nous consommons soient scindables afin que notre organisme puisse utiliser les acides aminés. Ceux-ci ne sont pas utilisables s'ils restent réunis. Il existe pour cela les enzymes, en charge de couper les protéines en un point précis. En cas de déficit enzymatique, ce qui arrive avec une alimentation morte, la scission des protéines est incomplète.
Les peptides sont des polymères d'acides aminés reliés entre eux par des liaisons peptidiques. Il existe 21 acides aminés distincts chez les mammifères et donc des milliards de combinaisons possibles et de peptides différents. L'aspartame par exemple, est un peptide formé de deux acides aminés. Les protéines sont un assemblage d'un ou de plusieurs polypeptides.
Lorsque tout va bien, notre organisme peut gérer les faibles quantités de peptides qui traversent parfois la barrière digestive intestinale. Mais quand la muqueuse intestinale est altérée, ou que la quantité de protéines ingérée est trop importante, ou encore qu'un déficit enzymatique existe, ce phénomène
ugmente.
Or un passage augmenté de peptides dans l'organisme n'est pas sans conséquence. Il peut provoquer un tas de problèmes, de l'intolérance au
lait ou au gluten, aux néphropathies à IgA, en passant par les migraines dues au lait, au blé, aux œufs...
Les peptides qui franchissent la paroi du grêle vont s'acculmuler dans l'organisme et iront se fixer préférentiellement sur des cellules possédant des récepteurs adaptés à leur molécule comme les neurones, engendrant dépression nerveuse ou schizophrénie. Non seulement ils entraveront le fonctionnement de certaines cellules, mais ils stimuleront aussi certains gènes dangereux, les oncogènes, déclenchant un cancer ou une leucémie. Les peptides surchargeront par ailleurs certaines articulations, provoquant à la longue une polyarthrite rhumatoide.
Vous l'avez compris, un retour aux sources vers une alimentation plus originelle en se nourrissant d'ingrédients sains et vivants est un facteur clé de bonne santé. Maintenant, à vous de jouer et de changer de regard sur votre assiette. Il est tout à fait possible de concilier plaisir gustatif et équilibre. Soyez gourmands en variant les couleurs, les goûts et les textures. Bon appétit !